Ce dimanche, à 13 h 30, ils seront 48 solitaires à prendre le départ de The Transat CIC au large de Lorient. Devant les étraves, une route nord, des dépressions et 3 500 milles jusqu’à New York attendent les concurrents : il va y avoir du sport…
Quarante-huit solitaires sont au départ de The Transat CIC, 48 marins qui vont s’élancer de Lorient et mettre le cap sur New York sur une route nord complexe, contre vents et courants dominants. Cette ancienne Transat anglaise, qui a vu la victoire d’Éric Tabarly en 1964, est une des transats les plus engagées puisque souvent au près où il faut négocier les dépressions. Si Éric Bellion, né en 1976 - « L’année de la deuxième victoire d’Éric Tabarly » -, sait que « c’est une course qui ressemble à une piste noire », Charlie Dalin a encore dans ses souvenirs « ces marins qui lèvent les bras sous la Statue de la Liberté ». Sur cette mère des transats, qui part pour la première fois de Lorient, « c’est le sens de l’histoire » comme le dit Joseph Bizard, directeur d’OC Sport Pen Duick (filiale du Groupe Télégramme).