Les organisateurs du Tro Bro Leon n’envisagent pas, à court terme, de créer une course féminine.
Audrey Cordon-Ragot et d’autres cyclistes rêvent de rouler sur les ribinoù du Tro Bro Leon. Mais pour l’instant, l’organisation d’une course féminine « n’est pas à l’ordre du jour », indique le fondateur de l’épreuve, Jean-Paul Mellouët : « Je ne dors déjà presque plus avec tout ce qu’il y a à faire, soupire-t-il. Ça pose plusieurs questions : sur quel circuit ? À quel moment, entre le Challenge (la cyclo, à laquelle participeront 1 500 personnes cette année) le samedi et le Trophée Madiot des cadets le dimanche ? Il faut trouver encore plus de bénévoles, de voitures… »
Yannick Goasduff, salarié d’Amaury Sport Organisation, qui reprend progressivement l’épreuve, temporise, lui aussi : « Pour le moment, prudence à tous les niveaux. On ne peut pas enlever les cadets pour rajouter une course féminine, par exemple. Il faut faire chaque chose en son temps, avoir une base solide, préserver le savoir-faire local. » Et dans cette terre de bretonnants, c’est par une maxime italienne qu’il conclut : « chi va piano, va sano (celui qui va doucement, va sainement) »