NM1 (play-offs, huitièmes de finale aller) : Rueil AC - Béliers Kemper, ce vendredi (20 h)Au terme de deux premières phases abouties, ponctuées de 26 victoires et 10 défaites, soit le meilleur ratio des 16 dernières équipes en lice, les Quimpérois s’attaquent ce soir à ce dernier marathon symbolisé par les play-offs. Un exercice qu’ils maîtrisent sur le bout des doigts, à l’exception des néophytes Bangura et Randriamananjara. « Les gars sont rodés, plaisante Thibault Wolicki. Ils savent à quoi s’attendre. C’est un schéma usant ». Effectivement, puisque le dernier ticket pour la Pro B ne sera décerné qu’au soir des 14 ou 16 juin. Autant dire que les organismes affaiblis ne seront pas invités à la fête.
« Je crains toutes les équipes ! »
Ce qui n’est pas le cas des Quimpérois qui ont tiré bénéfice de 10 jours de trêve pour se refaire la cerise. Aucune bobologie n’est à signaler ! « Ils sont tous très bien physiquement, se félicite le coach. Cette semaine, ils ont gagné en intensité. Ils sont prêts ». Si Wolicki affiche une apparente confiance, il s’interdit cependant tout excès.
« Nous faisons partie des favoris, d’autant que nous aurons l’avantage du terrain jusqu’à la finale. Mais, je sais aussi qu’il y aura des surprises. » Comme ce fut le cas l’an passé, avec les éliminations prématurées de Caen, Chartres, Rennes et Tours.
Faut-il appréhender pour autant ce premier écueil dressé par Rueil ? « Je crains toutes les équipes », affirme le coach qui se souvient du scénario du dernier match à Rueil, où les Béliers avaient dû patienter jusqu’au dernier quart pour tout renverser. Awich et Injai avaient d’ailleurs été flamboyants, ce soir-là. « Les Rueillois sont compliqués à jouer, poursuit Thibault Wolicki. Ils ont certes perdu cinq de leurs six derniers matchs, mais jamais plus de quatre points. » Autant dire qu’ils ne lâcheront rien. « À nous de faire parler notre supériorité physique et d’être sérieux 40 minutes. » Une victoire en Île-de-France serait ainsi un premier pas vers les quarts de finale.