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« La dernière fois que j’ai fait ça, c’était en benjamines », les athlètes changent de discipline pour les Interclubs
Pour compléter les équipes d’Interclubs, les clubs d’athlétisme doivent faire preuve d’imagination et envoyer des athlètes sur des épreuves qu’ils ne pratiquent jamais. Et sur lesquelles ils ne s’entraînent souvent presque pas.
2e tour des Interclubs, dimanche
On est mardi soir et le soleil égaye les esprits de la cinquantaine d’athlètes du Stade Brestois Athlétisme présents à l’entraînement ce soir-là. On est à cinq jours du 2e tour des Interclubs, où le club finistérien engagera trois équipes, une à Vannes, et deux à Saint-Renan. Avec 39 épreuves, où il faut inscrire deux hommes et deux femmes par équipe, Benoît Lurton, l’entraîneur des sauts, finit de se creuser la tête pour « boucher les trous ».
Dans le même temps, il livre quelques précieux conseils à Flavie Monot, la sprinteuse, qui s’est immiscée dans l’entraînement de saut pour préparer les interclubs, où elle sera alignée sur le triple saut. Car c’est ça l’esprit interclubs. « Certains doivent faire des sacrifices », et donc pratiquer, le temps d’un dimanche, une épreuve qu’ils ne connaissent pas du tout.
« Dimanche, je lance le javelot. La dernière fois que j’en ai fait, ça devait être en minimes », rigole la sprinteuse Élise Le Bourhis. Idem pour son camarade d’entraînement, Noah Barrot, reconverti en lanceur de poids « car je suis capable de soulever 100 kg au développé-couché ».
Séance de haies
Des exemples, au Stade Brestois Athlétisme, comme dans tous les clubs bretons, il y en a des dizaines. Comme les jeunes Élise Le Menn et Gabin Guivarch, demi-fondeurs, reconvertis en coureurs de 400 m haies ce dimanche. En parallèle de leur séance de mardi, ils passent quelques haies. Sur la première répétition, Élise Le Menn chute dès la première, sous le regard amusé de son entraîneur. Pourtant, au premier tour des Interclubs, tout s’était bien passé. « J’ai quand même l’habitude de passer des barrières, parce que je fais du steeple à l’année. » Une discipline qui n’est pas pratiquée chez les féminines sur cette compétition. L’entraînement du jour sera donc bénéfique pour dimanche.
Et comme Gabin et Élise, la plupart des athlètes du Stade Brestois qui seront alignés sur une discipline « nouvelle » s’entraînent un minimum la semaine d’avant. « Je fais une ou deux séances pour reprendre mes marques et essayer de ne pas mordre », décrit par exemple la néo-triple sauteuse, Flavie Monot.
« Important de le faire sérieusement »
Tout comme les futurs lanceurs, qui veulent travailler leur technique avant le jour J. « Les lancers, ils doivent être corrects techniquement. Donc il faut faire attention à ne pas faire zéro », prévient par exemple Noah Barrot, qui a prévu une ou deux séances dans la semaine.
« C’est important de se maintenir à notre niveau, donc il faut quand même le faire sérieusement », appuie Élise Le Bourhis, au lendemain d’un premier entraînement de javelot depuis bien longtemps.
Le Stade Brestois est traditionnellement un club de coureurs. Il faut donc trouver du monde pour compléter les concours de sauts et de lancers. Et têtes d’affiche ou athlètes classiques, tout le monde est logé à la même enseigne. Et profitera de l’ambiance incroyable qui anime les interclubs pour se transcender, et faire tomber des records qu’ils n’avaient pas défendu depuis des années.
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