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Photographe du FC Lorient, Bruno Perrel est l’œil du Moustoir
S’il en est un qui connaît bien le Moustoir, c’est Bruno Perrel, photographe du FC Lorient. Depuis plusieurs années, il a immortalisé les grands moments du stade, des matchs de foot au Festival Interceltique.
Le Moustoir, emblématique terrain de jeu du FC Lorient, Bruno Perrel le connaît par cœur. Photographe pour le club depuis une vingtaine d’années, il l’a vu évoluer, grandir et en connaît chaque recoin. Comme ce bout de piste, témoignage de l’époque où le site accueillait des courses de vélo. « On la voit encore, du côté de la tribune Dupuy, la vieille tribune ». Mais pour les photos, le meilleur spot reste sans conteste derrière le but. « Le meilleur moment, c’est quand le joueur marque et qu’il vient célébrer vers toi ». Et des célébrations, il en a un plein wagon en mémoire mais reste marqué par celles de Gameiro, Gignac ou encore Christophe Jallet. Être derrière les buts c’est un peu magique. C’est surtout très contraint. « Depuis la covid, c’est obligatoire. Avant, on pouvait se mettre autour de la pelouse ». Et ça, il aimait bien. « On est en direct, on entend les joueurs, la chambre ». L’ambiance quoi. De ce côté-là, le Moustoir n’a pas trop à rougir. « C’est mieux maintenant, il y a plus de peps et le stade est régulièrement plein. Ici, ça reste plus familial ».
Dans les sapins
Quand Bruno Perrel n’est pas sur le bord du terrain ou derrière les buts, c’est qu’il a pris place sur la passerelle. « Tout en haut pour prendre tout le stade ». Des photographies d’ensemble, il en a fait quelques-unes, lors de rencontres mais pas seulement. « J’ai photographié les Nuits magiques, les concours des bagadoù ». Pour Le Télégramme et une agence de communication parisienne. « De là, on a un angle plus large. Ce sont des photos pour lesquelles il faut une vue d’ensemble ». Sa première fois au Moustoir, Bruno Perrel ne s’en souvient plus vraiment. « Pour un match de football, forcément ». Le reste est un peu lointain. Enfin, pas tant que cela. « J’avais 17 ans, j’étais venu en cyclomoteur d’Auray. Une sacrée tirée ». Il se rappelle également avoir pris place « dans les sapins, pour ne pas payer ». À cette époque-là, Lorient évoluait en D3. « Il y avait Claude Colas ». Un sacré buteur.
Tout le stade était debout, il sauvait tous les ballons. Il y avait une ferveur.
Match de coupe en 2012
Les bons moments ne manquent pas. Comme ce jour de janvier 2012 où le Moustoir accueille une 32e de finale de Coupe de France entre Locminé et le Paris Saint-Germain. Les Bretons pensaient réaliser l’exploit mais se sont fait sortir en toute fin de match. « J’étais dans les vestiaires, j’ai vu les premiers joueurs arriver, en larmes, les yeux dans le vide, personne n’avait compris ». Un grand moment aussi fut ce match fou remporté contre Valenciennes en octobre 2006 et où Ulrich Le Pen, ailier gauche, a pris les gants. « Tout le stade était debout, il sauvait tous les ballons. Il y avait une ferveur ». Il se souvient aussi du départ de Baky Koné. « J’étais sur la pelouse pour son dernier match, il était en larmes ».
Groggy
Des moments compliqués, Bruno Perrel en a connu quelques-uns. Comme lors de la covid. « C’était une période particulière, il n’y avait personne… Je me souviens que le club avait récupéré des maillots des clubs alentour pour les disposer dans les tribunes, en soutien ». Mais son pire souvenir du Moustoir reste celui de la descente en Ligue 2 en mai 2017 au terme d’un match de barrage face à Troyes. « C’était une catastrophe, un match où tu descends, cela fait mal… » Il se souvient d’un Moustoir groggy. « C’était le néant, les joueurs étaient à terre, c’était le chaos total. On met quelques jours à se remettre de ça ».
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